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1.
Clin Rheumatol ; 2023 May 27.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-20240775

ABSTRACT

SARS-CoV-2 infection is more severe in patients undergoing rituximab (RTX) treatment. Humoral response to vaccination is severely impaired in patients already treated with RTX, but data on antibody persistence in patients initiating RTX are lacking. We evaluated the impact of RTX initiation on humoral response to SARS-CoV-2 vaccination in previously vaccinated patients with immune-mediated inflammatory diseases. We performed a retrospective, multicenter study evaluating the evolution of anti-spike antibodies and breakthrough infections after initiation of RTX in previously vaccinated patients with protective levels of anti-SARS-CoV-2 antibodies. Threshold for anti-S antibodies positivity and protection were 30 and 264 BAU/mL, respectively. We included 31 previously vaccinated patients initiating RTX (21 female, median age 57 years). At first RTX infusion, 12 (39%) patients had received 2 doses of vaccine, 15 (48%) had received 3 doses, and 4 (13%) had received 4 doses. The most frequent underlying diseases were ANCA-associated vasculitis (29%) and rheumatoid arthritis (23%). Median anti-S antibody titers at RTX initiation, 3 months, and 6 months were 1620 (589-2080), 1055 (467-2080), and 407 (186-659) BAU/mL, respectively. Overall, antibody titers waned by almost two-fold at 3 months and four-fold at 6 months. Median antibody titers were significantly higher in patients who received ≥3 doses compared to those who received only 2 doses. Three patients developed SARS-CoV-2 infection without any severe symptom. Anti-SARS-CoV-2 antibody titers in previously vaccinated patients decline after RTX initiation similarly to general population. Specific monitoring is useful to anticipate prophylactic strategies. Key Points • Anti-SARS-CoV-2 antibody titers in previously vaccinated patients decline after rituximab initiation similarly to the general population. • The number of dose of vaccine before rituximab initiation is associated with higher antibody titers at month 3. • Monitoring antibody levels is mandatory to initiate prophylactic strategies in this population.

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A378-A379, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150499

ABSTRACT

Les patients recevant des glucocorticoïdes et du rituximab (RTX) présentent un risque accru d'infections, en particulier d'infections invasives à pneumocoque. Les réponses vaccinales au virus de la grippe, au Streptococcus pneumoniae et au SARS-CoV-2 sous traitement par RTX sont fortement altérées. Chez les patients atteints de maladies auto-immunes recevant de tels traitements, en particulier ceux atteints de vascularites associées aux ANCA (AAV), il est donc nécessaire de développer des stratégies vaccinales anti-pneumococciques améliorées pour augmenter la réponse immunitaire et la protection vaccinale. Cet essai multicentrique de phase 2, randomisé, ouvert, a comparé deux stratégies innovantes de vaccin anti-pneumococcique « renforcées » au schéma de vaccination standard chez des patients atteints de VAA recevant un traitement par RTX. Des patients adultes atteints de VAA nouvellement diagnostiquée ou en rechute, présentant une maladie active (BVAS ≥ 3) et devant recevoir du RTX comme traitement d'induction (375 mg/m2/semaine pendant 4 semaines consécutives), ont été randomisés avec un rapport 1:1:1 dans trois bras parallèles : schéma standard associant une dose de vaccin pneumococcique conjugué 13-valent (PCV13) au jour 0 suivie d'une dose de vaccin non conjugué 23-valent (PPV23) au mois 5 (M5) (bras 1) ;double dose de PCV13 au jour 0 et au jour 7 suivie d'une dose de PPV23 à M5 (bras 2) ;ou 4 doses de PCV13 au jour 0 suivies d'une dose de PPV23 à M5 (bras 3). Le critère d'évaluation principal était la réponse immunitaire à M6 contre les 12 sérotypes de pneumocoque communs aux vaccins PCV13 et PPV23, classée selon quatre catégories ordonnées de réponse : réponse positive en anticorps contre 0–3, 4–6, 7–9 ou 10–12 sérotypes. Une réponse positive par sérotype était définie par un titre ELISA d'IgG spécifiques ≥ 1 μg/mL et une augmentation de deux fois par rapport au jour 0. Le critère d'évaluation primaire a été analysé dans un modèle de régression logistique à chances proportionnelles avec une correction de Bonferonni pour les 2 bras innovants. Les critères d'évaluation secondaires étaient les réactions locales et systémiques sollicitées 7 jours après chaque vaccination et tout événement indésirable lié ou pouvant être lié à l'immunisation vaccinale. Quatre-vingt-quinze participants ont été analysés dans la population modifiée en intention de traiter (âge moyen 60 ± 16,6 ans, 50 % d'hommes, 74 personnes atteintes d'une maladie nouvellement diagnostiquée, 66 d'une granulomatose avec polyangéite et 29 d'une polyangéite microscopique, BVAS moyen 15,3 ± 6,9), dont 30 affectés au bras 1, 32 au bras 2 et 33 au bras 3. À M6, une réponse immunitaire contre 0–3, 4–6, 7–9 ou 10–12 sérotypes était observée chez 83,3 %, 13,3 %, 3,3 % et 0 % dans le bras 1 ;56,3 %, 28,1 %, 15,6 % et 0 % dans le bras 2 ;et 60,6 %, 33,3 %, 6,1 % et 0 % dans le bras 3. Les patients du bras 2 étaient significativement plus susceptibles de se trouver dans une catégorie de réponse supérieures par rapport au régime standard après ajustement sur l'âge, avec un odds ratio proportionnel (pOR) de 4,1 (IC97,5 % : 1,1–15,9, p = 0,018), tandis que le bras 3 montrait une tendance non significative à améliorer les réponses vaccinales (pOR : 3,1, IC97,5 % : 0,8–11,9, p = 0,062). Une analyse de sensibilité sur une population per-protocole excluant les patients ayant subi des vaccinations ou des prises de sang hors des délais donnait des estimations concordantes. Les réactions locales et/ou systémiques dans les 7 jours après chaque vaccination, et tout événement indésirable lié ou possiblement lié à la vaccination au cours des 6 premiers mois, sont survenus en plus grand nombre avec les schémas renforcés mais étaient principalement des réactions locales de grade 1 ou 2. Aucun événement indésirable grave lié à la vaccination n'a été observé. Au cours du suivi, 8 poussées de vascularite sont survenues chez 6 patie ts, en médiane 87 jours après la dernière vaccination : un patient dans le bras 1, 2 dans le bras 2, et 3 dans le bras 3. Chez les patients atteints de VAA recevant un traitement par RTX, une stratégie innovante de vaccination anti-pneumococcique renforcée, basée sur une double dose de PCV13 au jour 0 et au jour 7 suivie d'une dose unique de PPV23 à M5, améliore significativement les réponses en anticorps contre Streptococcus pneumoniae par rapport au schéma standard. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Revue de Médecine Interne ; 43:A332-A332, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150495

ABSTRACT

L'infection à SARS-CoV-2 est plus sévère chez les patients ayant une maladie auto-immune traitée par rituximab. La réponse humorale à la vaccination anti-SARS-CoV-2 est fortement altérée chez les patients sous rituximab avec une production d'anticorps neutralisants corrélée au taux de lymphocytes B circulants. Notre objectif était d'évaluer l'impact de l'initiation d'un traitement par rituximab sur la réponse humorale au vaccin anti-SARS-CoV-2 chez des patients ayant une maladie auto-immune et préalablement vaccinés. Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive, bicentrique, incluant des patients ayant été préalablement vaccinés par au moins 2 doses de vaccin anti-SARS-CoV-2 avec un taux d'anticorps anti-Spike protecteur (supérieur à 264 BAU/mL), et chez qui un traitement par rituximab était initié pour une maladie auto-immune, ou repris après plus d'un an d'interruption. Les critères de jugement principaux étaient l'évolution du taux d'anticorps anti-Spike à 3 mois et 6 mois après initiation du rituximab et la survenue d'une COVID-19. Un taux d'anticorps protecteur était défini par des IgG anti-Spike > 264 BAU/mL et une sérologie positive par un taux > 30 BAU/mL. Nous avons inclus 24 patients traités de novo par rituximab (17 femmes, âge médian 55 ans). Les pathologies les plus fréquentes étaient la polyarthrite rhumatoïde (29,2 %) et les vascularites associées aux ANCA (25 %). Le traitement le plus souvent associé était la corticothérapie orale (71 % des cas) avec une dose médiane de 17,5 (IQR : 6–40) mg/jour. Au moment de l'initiation du traitement par rituximab, 13 patients avaient reçu 2 doses de vaccin (54,2 %), 9 patients avaient reçu 3 doses (37,5 %) et 2 patients avaient reçu 4 doses (8,3 %). Le vaccin majoritaire était le BNT162B2 (83 %). Le délai médian entre la dernière dose de vaccin et l'administration du rituximab était de 35 jours (IQR : 15–54). Le taux d'anticorps était divisé par 3 à 3 mois de l'initiation du rituximab, et par presque 5 à 6 mois. À 3 mois, 13/14 (92,9 %) patients avaient un taux détectable d'anticorps anti-spike et 11/14 patients (78,6 %) avaient un taux protecteur. À 6 mois, 19/19 (100 %) des patients avaient un taux détectable et 13/19 (68,4 %) avaient un taux protecteur. Neuf patients ont reçu une dose supplémentaire de vaccin entre la première perfusion de rituximab et l'analyse à 6e mois sans impact significatif sur l'évolution du taux d'anticorps. Aucune variable n'était significativement associée à un taux protecteur d'anticorps à 6 mois, notamment les pathologies, les traitements associés et le taux d'IgG total. Cependant, une tendance vers des taux d'anticorps plus élevés à 6 mois était observée chez les patients ayant reçu 3 doses de vaccins avant le rituximab en comparaison avec ceux ayant reçu 2 doses. Trois patients ont développé une COVID-19 après initiation du traitement par rituximab, de forme modérée et sans nécessité d'hospitalisation dans tous les cas. La baisse du taux d'anticorps anti-spike après initiation d'un traitement par rituximab semble rapide, mais comparable à la baisse constatée dans la population générale [1] , avec néanmoins une majorité des patients gardant des taux protecteurs d'anticorps. Une fois le traitement par rituximab débuté, une dose de vaccin supplémentaire ne semblait pas permettre l'augmentation des taux d'anticorps. (French) [ FROM AUTHOR]

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